Il faut savoir que de nombreux indépendants doivent faire face à un certain fléau : les impayés ou les retards de paiement de leurs clients. Si vous ne vous êtes pas encore retrouvé dans cette situation, il est important de savoir quelle attitude adopter et comment régler cette situation. En effet, votre trésorerie risque de diminuer dans le cas où un ou plusieurs de vos clients accumulent les retards de paiement ou refusent même d’honorer votre facture. Pour y remédier, voici quelques points à retenir afin d’apprendre à gérer les impayés en tant que freelance.

Rappel sur ce qu’est un « impayé »

Si vous avez facturé votre client et qu’il ne vous a pas payé au bout de 30 jours après la date de délai légal, cela correspond à un impayé. Bien entendu, il est possible d’accepter des délais de paiement plus longs pour vos clients, mais cette information doit être indiquée sur le devis et la facture. Sachez cependant qu’aux yeux de la loi, le délai de paiement ne doit pas dépasser les 60 net date de facture ou 45 jours fin de mois. Dans le cas d’un dépassement du délai convenu dans le contrat ou du délai légal, des pénalités sont appliquées et exigibles en plein droit.

Il faut savoir que le taux minimum légal peut être fixé selon le taux débiteur BCE (Banque Centrale Européenne). Sinon, il est possible d’en fixer un autre dans les CGV (Conditions Générales de Vente). Pour les freelances, il est conseillé de choisir la deuxième option, car le taux fixé par défaut est moindre (2,5 %) et il n’incite pas le client à régulariser ses impayés. Pour éviter cela, il est préférable de fixer les pénalités entre 10 % et 15 % mensuelles.

Les situations d’impayés ou de retard de paiement sont souvent inconfortables pour les travailleurs indépendants d’autant plus que cela risque de les éloigner du cœur de leur métier. Pour y remédier, vous pouvez vous tourner vers une société de portage salarial comme Qualitalents. En nous confiant la gestion administrative et comptable de votre activité, vous ne serez plus inquiété par les impayés. Ainsi, vous pourrez  vous focaliser pleinement sur votre métier.

Ne pas hésiter à relancer le client

le client. En vous montrant trop sévère dès le début, ce dernier pourrait se brusquer et compromettre certaines actions. Pour éviter cela, commencez par lui envoyer un premier email pour le notifier du retard.  Vous ferez face à plusieurs situations :

  • Le client ou prospect peut rapidement régler le paiement si le retard est dû à un simple oubli.
  • Il peut vous expliquer les raisons du retard et vous pourrez convenir (ou non) de rallonger le délai.
  • Il ne vous répond pas.

La troisième situation est la plus problématique, car vous devrez renvoyer un mail de rappel plus sévère. S’il demeure une nouvelle fois sans réponse, que le client fait preuve de mauvaise foi ou qu’il renonce au paiement, vous devez agir.

Rappelez-lui les conditions évoquées dans le contrat, la loi et les risques auxquels il s’expose tout en restant poli et professionnel. Vous devrez aussi envisager de rédiger une lettre de mise en demeure. Pensez d’ailleurs à garder une trace des travaux que vous avez réalisés pour votre mission, de toutes preuves administratives et des échanges avec le client.

Envoyer une mise en demeure adressée au client

Dans le cas où votre client persiste à ne pas vouloir régler la facture, vous devez rédiger une lettre de mise en demeure. Elle permet de retranscrire sur papier les faits reprochés à votre client de façon formelle et les solutions pour qu’il remédie à cette situation. Cette lettre doit être envoyée en recommandé.

Il est conseillé de

faire appel à un avocat

pour la rédaction d’une lettre de mise en demeure afin qu’elle contienne tous les éléments nécessaires et respecte toutes les règles. Elle permet également de prouver que tout a été mis en œuvre pour résoudre à l’amiable le litige. Si votre mise en demeure reste sans réponse, vous pourrez vous tourner vers la justice pour

entreprendre une procédure de recouvrement judiciaire

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